Assemblée générale de la l’AMP/UEMOA à Ouagadougou : Les Médiateurs de l’espace UEMOA rendent un hommage mérité à Me Ali Sirfi Maïga

L’Association des Médiateurs des pays membres de l’espace UEMOA (AMP/UEMOA) a tenu les 7 et 8 juin 2022 sa 6ème Assemblée Générale ordinaire à Ouagadougou sous le thème : « Le Médiateur de la République à l’épreuve des défis majeurs de l’espace UEMOA ». La rencontre de Ouagadougou a également servi de cadre pour le renouvèlement des instances de l’AMP/UEMOA
C’est ainsi que l’assemblée générale a désigné Mme Amadou Aboudou Awa, Médiateur de la République du Togo, au poste de Présidente de l’Association des Médiateurs des Pays membres de l’UEMOA. Elle remplace à ce poste Me Ali Sirfi Maïga qui a dirigé cette association pendant ces quatre dernières années. D’ailleurs à cette occasion, les Médiateurs des pays membres de l’espace UEMOA ont dans une motion spéciale qu’ils lui ont adressée, salué son « engagement personnel et son leadership éclairé, de faire de la médiation institutionnelle un outil privilégié des Médiateurs à l’épreuve des défis majeurs de l’espace UEMOA ». Ils ont aussi évoqué la « ferme volonté de Me Ali Sirfi Maïga de voir s’affirmer l’Association des Médiateurs des Pays membres de l’UEMOA dans le paysage institutionnel de nos Etats et au sein de notre espace sous-régional ». Les Médiateurs de l’AMP-UEMOA ont également magnifié « les succès significatifs engrangés par leur association durant le mandat de Me Ali Sirfi Maïga, et lui ont exprimé leur profonde gratitude et leurs remerciements» pour le service rendu. Au cours de cette assemblée générale, les Médiateurs des pays membres de l’espace UEMOA ont adopté le Cadre de référence harmonisé de l’institution du Médiateur de la République dans l’espace UEMOA.

Pendant les deux jours qu’a duré cette rencontre, les Médiateurs et Experts de la sous-région ont échangé et formulé des propositions et recommandations sur les problématiques majeures de l’espace. En d’autres termes, ils ont passé au peigne fin les défis de sécurité et de cohésion sociale, de crises des systèmes éducatifs ainsi que de la libre circulation des personnes et des biens. Tout cela dans la perspective d’accompagner les Etats de la sous-région pour un développement harmonieux